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Soins médicaux du corps, soins cosmétiques du visage, soins des cheveux, maquillage, parfums ou encore régime, toutes les thématiques sont abordées et des alternatives aux produits chimiques sont proposés.
C’est sous ce joli nom qu’on désigne l’ail sauvage. Utilisé depuis l’antiquité pour ses vertus médicinales, il est originaire d’Europe et d’Asie. Cette plante vivace, de 20 à 50 cm de hauteur apparaît généralement sur de grands espaces, en tapis dense dans des zones ombragées et des sous-bois humides, y compris dans les montagnes.
De loin, ses feuilles ressemblent à celles du muguet qui, lui, est toxique. Mais elles ne sont pas aussi épaisses et dégagent avant même de les avoir frottée un parfum d’ail. Cette odeur caractéristique le protège des herbivores. On récolte l’ail des ours au printemps (en mars-avril de préférence), si possible avant la floraison pour éviter qu’il ait un goût amer. On conseille de choisir de préférence les larges feuilles. Le bulbe sert de condiment. Il est plus digeste que l’ail cultivé.
L’ail des ours contient comme principes actifs : de la vitamine C, du sélénium, des acides aminés soufrés, de l’huile essentielle comprenant des sulfures et des polysulfures d’alkyle. Ses principes actifs sont sensiblement les mêmes que ceux de l’ail commun à cette différence qu’on les retrouve à des concentrations supérieures (comme c’est souvent le cas avec les plantes sauvages apparentées aux variétés cultivées).
Outre sa haute teneur en vitamine C et ses propriétés amaigrissantes, cette plante est réputée avoir des effets similaires à celui de l’ail alimentaire courant (Allium sativum). Il a comme propriétés d’être dépuratif, rubéfiant, hypotenseur, antiseptique, antelminthique (vermifuge). Il est très souvent associé au pissenlit dans les cures dépuratives de printemps et également dans les cures d’amaigrissement.
Il est indiqué en complément de traitement pour l’hypertension, l’athérosclérose (il abaisse le mauvais cholestérol : LDL, et augmente le bon : HDL), ainsi que pour les problèmes gastro-intestinaux. Il est également utilisé contre la grippe et certaines pathologies virales.
C’est aussi un très bon chélateur, remède très utile en cas d’intoxication aux métaux lourds (mercure, plomb, cadmium…) notamment à l’aluminium. Dans ce cas, l’ail des ours est souvent associé à la coriandre.
Toutes les parties de la plantes sont utilisables. On utilise le bulbe dans des teintures, sirops, décoctions, jus, cataplasmes de pulpe, essences. Il est conseillé de l’utiliser de préférence cru pour préserver la vitamine C. L’essence est utilisée comme rubéfiant en cas de rhumatismes et comme désinfectant de l’atmosphère intérieure. En traitement médicamenteux, il se présente souvent sous forme de capsules et de gouttes standardisés. Les feuilles sont généralement utilisées comme condiment dans une recette. On peut les déguster crues ou cuites mais toujours bien lavées. Crues pour accompagner une salade ou des asperges ou dans une mayonnaise ; cuites avec tous les plats à condition d’être ajoutées en fin de cuisson.
L’ail des ours ne doit pas être associé à des médicaments traitant les troubles de la coagulation. Il n’y a pas d’autres contre-indications établies pour ce produit. L’ail des ours ne présente pas de toxicité aux doses couramment utilisées.
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